Face à l’émotion, être sympa est un 1er pas mais ne suffit pas.
Nous ne sommes pas formés à gérer les émotions. L’école ne les aborde pas et nous impose de les nier pour "ne pas perturber la classe". L’entreprise ne leur donne que peu de place les considérant comme des faiblesses à ranger dans la case vie privée. Seulement étant des êtres sensibles et non des machines, l’émotion est omniprésente dans notre quotidien.
Conséquences, vous pouvez être mal à l’aise voir maladroit dans vos interactions. Si l’émotion est peu marquée, vous passez à côté. Vous délivrez vos idées comme si de rien n’était sans comprendre les réactions que vous provoquez.
Si l’émotion est manifeste et que vous avez envie d’aider, vous optez naturellement pour l’écoute sympathique. Certes, vous provoquez une connexion et de la reconnaissance que votre interlocuteur apprécie. Mais vous n’apportez en réalité que peu de valeur ajoutée. Vous fusionnez avec votre interlocuteur. Gagné par l’émotion vous accentuez l’intensité du ressenti avec le risque de prendre les mauvaises portes de sortie.
Avec l’empathie vous offrez un espace d’écoute bien plus large qu’avec la sympathie.
🍀 L’écoute empathique c’est un peu prendre les chaussures de l’autre sans prendre ses ampoules.
Vous comprenez ce qu’il vit et ressent en gardant vos distances. Vous pouvez ainsi l’aider à prendre du recul par rapport à sa situation, comprendre son besoin et trouver les solutions les mieux adaptées.
Et vous, quel type d'écoute privilégiez-vous ?
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